Blogueuse à l’honneur Actus

Blogueuse à l’honneur

Anne LatailladeCyber Elles, club des professionnelles des NTIC, ne recensait pas d’actrices influentes de la blogosphère parmi ses membres jusqu’à ce qu’Anne Lataillade, blogueuse professionnelle, rejoigne le réseau en avril 2008.

Anne anime deux blogs culinaires : Pupilles et Papilles et un autre spécialement dédié aux personnes allergiques. C’est en cherchant des solutions à cette contrainte, qu’Anne Lataillade en est arrivée à créer un lieu d’échange de conseils et de créativité gastronomique.

Nous sommes heureuses et fières d’apprendre que dans le cadre du classement Elle Wikio des blogs féminins les plus influents, notre Cyber Epicurienne a reçu le prix du blog le plus actif dans la catégorie Cuisine.

Vous pouvez visionner les réactions à chaud d’Anne Lataillade à l’occasion de la soirée de remise des prix, organisée le 8 décembre par Elle-Wikio. Notre gagnante reçoit sa récompense des mains de la directrice de la rédaction du magazine Elle.

Atelier SEM avec l’Echangeur Actus

Atelier SEM avec l’Echangeur

Cyber Elles, en partenariat avec l’Echangeur, a organisé Mercredi 15 octobre à La Bourse de Commerce (Paris 1er), une conférence-débat sur le thème : Comment mesurer et optimiser votre retour sur investissement dans les liens sponsorisés (SEM) ?

L’intérêt pour une entreprise qui investit aussi bien dans du référencement naturel que dans des campagnes de liens commerciaux est que les résultats escomptés peuvent être mesurés en temps réel. Une logique de ROI en phase avec le marketing des TPE / PME.

Quels outils sont actuellement disponibles et qui permettent de mesurer l’impact d’une campagne, de tel ou tel mot clé ou d’une annonce en particulier ?

Comment l’outil « Google Analytics » permet de suivre de près le trafic de votre site et les résultats de vos campagnes publicitaires ? Lire la suite de « Atelier SEM avec l’Echangeur »

Recrutement: stagiaire en communication Actus

Recrutement: stagiaire en communication

Créé en 1999, Cyber Elles est le business club et lobby regroupant les dirigeantes et créatrices d’entreprises du secteur Internet et nouveaux médias.

Dans le cadre de son développement, Cyber Elles recherche un(e) stagiaire rémunéré(e).

Missions :

– Organisation d’événements

– Gestion des partenariats

– Recrutement/Accompagnement des nouvelles membres

– Recherche de sponsors

– Mise à jour du site web et du blog

– Relations publiques

– Relations presse

Qualités requises : Une bonne connaissance du media Internet et un intérêt évident pour les thématiques de l’entreprenariat, du réseautage ou du lobbying.

Maîtrise des logiciels classiques de bureautique tels que Word, Excel et Power Point.

Excellent sens relationnel, organisé(e), aisance au téléphone.

Atelier: Entrepreneurs/ses, comment passer à la vitesse supérieure ?” Actus

Atelier: Entrepreneurs/ses, comment passer à la vitesse supérieure ?”

Atelier Cyber Elles

Nous savons aujourd’hui, que pour attirer des investisseurs et donner à un projet entrepreneurial ambitieux toute son envergure, il faut déjà avoir constitué son équipe, développé une première version de son produit ou service et prouvé son business model. En d’autres termes, avoir déjà crée une entreprise sur un mode « TPE » ou « PME ».

Ce n’est qu’après cette phase de vie de l’entreprise que survient alors le moment délicat du coup d’accélérateur : La transition d’une petite structure vers « l’entreprise à forte croissance », celle qui se positionne au-delà du marché national (niveau européen ou international), voit ses effectifs et son chiffre d’affaires croître de manière exponentielle.

Sur la base de témoignages de membres de Cyber Elles et grâce à l’analyse et l’expertise

d’un financier Gilles Enguehard, Président de Network Finances (fonds de Business Angels européen)

d’un accompagnateur en création d’entreprise Hughes Franc, Président de Paris Entreprendre

et aux conseils d’Olivier Ezraty, auteur du « Guide de l’accompagnement des Start Ups en France »

l’atelier a tenté de répondre à deux questions aussi pertinentes qu’ambitieuses

  • Comment l’entrepreneur passe-t-il ce cap avec succès ?
  • Quel type d’accompagnement doit-il rechercher ?

Pour ce faire, l’atelier s’est divisé en 2 grands thèmes :

  • ELIGIBILITE ET TIMING : Quel projet peut passer à la vitesse supérieur et à quel moment ?
  • FINANCEMENT DE LA CROISSANCE : les aides, l’accompagnement, les financements possibles (Quelle différence entre être accompagné par des BA ou un fonds)? Comment convaincre les investisseurs et quels sont les objectifs à ce se fixer?

Nous vous invitons à découvrir cet atelier organisé par Cyber Elles, en partenariat avec l’Echangeur le 12 juin 2008, en images sur dailymotion

Merci aux membres Cyber Elles qui ont témoigné :

o Isabelle Lefort qui a traversé cette étape avec succès avec Soamaï avant l’éclatement de la « bulle Internet »,

o Anne-Laure Constanza qui traverse actuellement ce moment-clé avec enviedefraises.com

Los ciberfulanos no son nada meticulosos Non classé

Los ciberfulanos no son nada meticulosos

Type : Revue de presse
Titre : Los ciberfulanos no son nada meticulosos
Date : 30/11/1999

Creadas por y para hombres, las start-up dejan poco lugar a las mujeres. Esta start-up parisina se parece a otras miles. Destinada a tener un bello porvenir, se fundó hace dos años y acaba de percibir 17 millones de francos de inversión. De las veintidós personas que trabajan en ella, se cuentan siete mujeres de las cuales solamente tres están contratadas de forma definitiva. Ninguna está en el equipo de dirección, cinco
están en el secretariado, una sola en un puesto de responsabilidad (es consultora), la última es diseñadora. Poblada de personas jóvenes, la « net-economía » se percibe comúnmente como un mundo de espíritu joven, nuevo y abierto. « Existe un malentendido, estima Christine Blache, directora y fundadora del despacho de reclutamiento 9A +, especializado en Internet. Detrás de esta imagen de abertura, descubrimos de hecho un
universo muy macho. No hay que olvidar que la high-tech es antes que nada un ámbito de técnicos, por lo tanto de hombres. »
Locos por la informática, fueron ellos los que crearon las primeras sociedades hace algunos años. Son ellos los que continúan invirtiendo actualmente. Consultor en Business-Angels.com, Olivier Vinciguerra busca fondos para start-up en gestación. « Cada día, recibo cinco nuevos proyectos. Los equipos de fundadores son en un 90% masculinos ». Una cifra que confirma la Agencia para la creación de empresas (APCE) la cual
estima en alrededor de un 15% la parte de las mujeres empresarias en las nuevas tecnologías contra un 30%, incluyendo todos los sectores. « Nos dan lata con la nueva economía, pero los viejos esquemas se reproducen en ella, señala Géraldine Lamamy, de 27 años, directora general y cofundadora del sitio Winvote.com. Habríamos podido pensar que las cosas cambiarían ya que aquí la gente es mucho más joven. ¡Pues no! Al igual que en la vieja economía, se empleará más fácilmente a un hombre en un puesto de dirección y se pagará menos a una mujer. » Para ellos, la técnica; para ellas, los puestos tradicionalmente femeninos Y aquellas que crean su propia sociedad están obligadas a hacer alarde de una gran persuasión. « Se nos considera más bien graciosas, dice Diane Rolland, de 26 años, cofundadora con Florence Lacave de RP empresarias, start-up especializada en las relaciones públicas.
Debemos probar tres veces más que los otros nuestra seriedad, nuestro profesionalismo y sobre todo nuestra credibilidad. » Con un hombre en el equipo fundador, un proyecto femenino gana inmediatamente seriedad. « Como los inversionistas son hombres, tienen más confianza en aquellos a quienes se parecen, y les prestan más fácilmente dinero », señala Ana Neves, directora editorial en Super-Secrétaire. Ahora bien, en Francia, desde hace poco vemos florecer las primeras start-up creadas por mujeres.
Pero realizan esencialmente sitios femeninos. Anne-Sophie Pastel es la fundadora de Aufeminin.com y Chine Lanzmann lo es de Desfemmes.com. Aparentemente no muy incomodadas por las cuestiones técnicas, las dos empresarias han destacado de cualquier forma en el financiamiento de sus sociedades, que recibieron 25 y 20 millones de francos respectivamente de varios fondos de capital de riesgo. Muydifundidas en los medios, ellas stán en la televisión, en la radio, en los periódicos. La impresión deja suponer que son miles. Siempre son los mismos nombres los que circulan: Orianne García, fundadora de Caramail, Chine Lazmann y Alexandra de Waresquiel, creadoras de Newsfam… Tantas figuras dan una falsa imagen enmascarando a una multitud de hombres. « En realidad, las mujeres que están verdaderamente en el origen de un proyecto o que dirigen una empresa se cuentan con los dedos de una mano », dice Géraldine
Lamamy. Al contrario, ellas no dejan de ser más numerosas en los equipos, pero de acuerdo con una repartición muy sexuada de las tareas. Para ellos, la técnica; para ellas, los puestos tradicionalmente femeninos: la mercadotecnia, la comunicación o la producción en línea. Es raro ver a una mujer dirigir un servicio comercial, excepcional en un departamento de informática.
Un retraso, que, como una lista perfecta de desigualdades seculares entre los dos sexos, se explica por algunos grandes rasgos educativos y culturales. En primer lugar la infancia y sus juguetes. Desde los juegos de video, las diferencias se profundizan. Las niñas no representan más que el 20% de los consumidores. Un desinterés ligado antes que nada al contenido de los juegos en los que predominan los estereotipos masculinos (combate, violencia). « El ámbito audiovisual de las niñas se organiza alrededor del vínculo (teléfono y televisión) y de lo emocional (música y lectura), mientras que el ámbito masculino se centra en la consola de juegos y en la computadora », explica Dominique Pasquier, especialista de medios de comunicación en el CNRS. Con lo cual se refuerza en las niñas la idea de que la computadora es una herramienta masculina. « El ambiente es todavía el de la pandilla de amigos » ¿Es esto grave? Sí, responde
Justine Cassell, investigadora en el Medialab del MIT (Massachussets Institute of Technologie) en Cambridge en los Estados Unidos. « Los juegos de video permiten a los chicos familiarizarse muy temprano con la computadora. Ahora bien, en la vida y en el trabajo, las competencias en informática se han
vuelto indispensables ». Algunos años más tarde, son los mismos que encontramos en las áreas de capacitación en informática de las escuelas y universidades. Sólo un 22% de los ingenieros son
mujeres. Pero la cifra disimula grandes desigualdades: mientras que las áreas de capacitación en biología o agronomía reciben un 50% de mujeres, la informática y la técnica no reciben más que entre un 10 y un 15%. Como el efecto de un embudo, éstas se vuelven entonces escasas en las empresas. Solos entre ellos, los
hombres se forjan un mundo a su imagen. « El ambiente es todavía el de la pandilla de amigos, señala Christine Blanche.
Arreglan las cosas entre ellos, están contentos y, a las 11 de la noche, se acuerdan de que tienen una mujer y un bebé ». Es un ritmo que pueden seguir las mujeres solteras, y mucho menos aquellas que tienen hijos. « La high-tech es un sector en donde se trabaja enormemente, observa Hélène Sadaka, consultora del despacho de reclutamiento, Mercuri Urval. Es un mundo muy orientado hacia los negocios, la tecnología y la competencia. Se hacen doce horas al día, incluso más. A pesar de sus limitaciones, son las mujeres las que tienen que adaptarse a este modelo y no al contrario ». Con locual se disuade a todas aquellas que buscan evitar estos oficios cronófagos. Ya que, en este medio como en otros, a pesar de los esfuerzos de los hombres, las mujeres atienden el 80% del trabajo doméstico. Éstas prefieren orientarse hacia empresas que trabajan 35 horas por semana antes que a las de 70. Una estadística podría poco a poco cambiar la situación: las mujeres se revelan como grandes surfeadoras (representan un 48% de los internautas en los Estados Unidos y un 37% en Francia), y sobre todo se muestran mucho mejores compradoras en línea que los hombres. La ciberama de casa de menos de 50 años se ha convertido en el objeto a conquistar. Para atraerla más, se montan sitios femeninos y… se contratan mujeres. ¿El Internet va a descubrir el segundo sexo?

Cécile DAUMAS y Laurent MAURIAC. LIBÉRATION (17 de diciembre de 1999 y 6 de marzo de 2000) Traducción de Erika Gil Lozada

Où sont les femmes ? Non classé

Où sont les femmes ?

Type : Revue de presse
Titre : Où sont les femmes ?
Date : 30/11/1999

On aurait pu croire que le secteur naissant de la nouvelle économie favoriserait un rééquilibrage des postes à responsabilités entre hommes et femmes. Pour l’instant, il n’en est rien! Sur Internet aussi, les femmes restent très largement sous-représentées au sein des décideurs. Alors que plus de 500 personnes sont présentes dans notre carnet des décideurs de la nouvelle économie, on ne recense que 41 femmes, soit moins de 8% de l’effectif total. Plus inquiétant encore, moins d’une vingtaine seulement occupent des fonctions de direction générale (PDG ou DG) au sein de leur société. Parmi elles, on retrouve des femmes d’expérience comme Anne Sinclair, à la tête des activités Internet de TF1, ou Elisabeth Chamontin, en charge des éditions électroniques du groupe Investir. Pour elles, Internet constitue une étape dans une carrière. Mais elles cotoient de jeunes « entrepreneuses », pour lesquelles il s’agit là d’une véritable première expérience de management. Parmi ces dernières,Catherine Koste, directrice générale de Tradweb, un site BtoB spécialisé dans les activités de traduction professionnelle, qui estime que « la création d’une entreprise est en général difficile pour une femme, qui doit entre une vie professionnelle dévorante et une vie familiale. Dans le secteur des start-up de la nouvelle économie, poursuit-elle, le problème est encore accru, car la naissance même de ces sociétés dépend souvent des financeurs, business angels et capitaux-risqueurs.Or, il s’agit de milieux extrêmement machos. »

Les femmes sont effectivement très peu nombreuses au sein des structures de capital-risque, comme le reconnaît l’une d’entre elles, Florence Ribes, associée chez Leonardo Finance, « d’abord parce qu’il s’agit de postes extrêmement prenants ». Mais,estime-t-elle, « les choses évoluent et je ne suis plus une exception. Je ne crois pas que le secteur soit aussi peu ouvert aux femmes qu’on le dit. » Alexandra de Waresquiel, PDG
de Newsfam, concède pour sa part être privilégiée : « Je dirige une société qui édite un site dédié aux femmes et cinq femmes siègent à notre conseil d’administration. Par ailleurs, chez notre partenaire financier, Appax, nous travaillons avec l’une des rares femmes dans ce métier du capital-risque. Mais
lorsque nous avons commencé à travailler avec Appax, notre interlocuteur était un homme et cela ne nous a pas vraiment posé de problème. C’est d’abord une question d’habitude de dealer avec des hommes! »
Maïlys Cantzler, PDG de la société de marketing Arithmédia, pense même que le fait que le monde des « VC » soit d’abord un milieu d’homme est un avantage. « Cela crée un climat différent lorsqu’ils se retrouvent face à une femme chef d’entreprise, expique-t-elle. Ils sont habitués à côtoyer des femmes secrétaires, assistantes ou traductrices, alors la négociation d’égal à égale est souvent pour eux une surprise. » Elle précise d’ailleurs : « De toute façon, mon associé est un homme. Si nous étions tombés sur des interlocuteurs machos, il aurait pu mener la discussion. » Maïlys Cantzler souligne quand même que chez
Arithmédia, « les hommes sont aujourd’hui largement majoritaires, et lorsque, à compétence et conditions égales, je peux recruter une femme, je suis contente de pouvoir rétablir un certain équilibre. » D’autres « décideuses » de l’Internet français affirment s’être trouvées à l’abri de ces questions. Parmi elles, Anne-Laure Brémond, à la tête de la régie Alynet avec son associé. « Je n’ai jamais vraiment souffert de discrimination ou de difficultés particulières, précise-t-elle, D’abord parce que nous n’avons pas eu besoin de capital-risque. Ensuite, parce que je suis associé avec un homme. Mais il est vrai que le milieu de l’Internet est d’abord un univers masculin et il faut savoir se faire entendre, ce qui n’est pas toujours évidet. »
Petra Friedman, récemment nommée à la tête de la filiale française de Qxl (en remplacement d’un homme), propose une autre piste : « Le milieu de l’Internet était au début peuplé techniciens pointus, une catégorie où les femmes sont assez rares. » Pour elle, qui est devenue la première femme diriger une filiale nationale chez Qxl, « Les choses peuvent changer avec l’arrivée d’un deuxième vague de managers plus expérimentés, pour lesquels le critère de sélection sera d’abord la compétence, ce qui n’était pas toujours le cas. Je pense que là, beaucoup de femmes auront une carte à jouer. » Une dirigeante d’une entreprise du secteur, qui souhaite rester anonyme, suggère, non sans ironie, une autre explication à cette faible représentation des femmes:  » Beaucoup de ces fameux entreprenautes ont lancé leur société sur une fausse bonne-idée marketing et initié des projets pharaoniques reposant sur ces coups de génie très limités. Il y a là beaucoup de bluff et un comportements proche de l’immaturité. Les femmes sont moins sujettes à de tels excès. » On laissera la conclusion à Elisabeth Chamontin, directrice des médias électronique au sein du groupe Investir.
« Cette sous-représentation des femmes dans les postes à forte responsabilité n’est pas surprenante. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, une femme doit toujours en faire davantage qu’un homme pour parvenir au même niveau de responsabilités. Internet n’a rien changé à cela! » C’est parce qu’elle est convaincue qu’il faut constituer un réseau d’entraide entre les femmes, très minoritaires dans ce milieu, qu’ Elisabeth Chamontin a créé avec quelques amis une association baptisée Internenettes. Elle n’est pas la seule aujourd’hui à chercher à mettre en place ce type de réseaux informels : Cyber-elles, le « Business Club des professionnelles de l’Internet », est en cours de création et organisera à la fin du mois sa première conférence-débat autour du thème : « La femme, avenir du Web ? »