Féminisation des métiers du numérique – Grande cause nationale 2018
La première réunion d’information du collectif pour la féminisation des métiers du numérique s’est tenue le 8 décembre 2017 chez Scor. Ce collectif a pour missions de présenter son action au premier ministre avant la fin de l’année mais aussi de définir un plan d’actions national de grande envergure pour 2018 et les années à venir.
Cette réunion a été l’occasion de présenter l’initiative, de fédérer les soutiens afin de et donner au mouvement l’ampleur nécessaire à la réussite du projet.
Nous avons échangé sur les actions que nous pourrons mettre en œuvre afin de fournir le calendrier 2018 requis pour le dossier de demande d’attribution du label auprès du 1er ministre.
La gouvernance du collectif pour la Féminisation des métiers du numérique comprend les acteurs suivants :
- Cigref
- AfmD
- Syntec Numérique
- Pascaline
- Conférence des grandes écoles
- Social Builder
Le constat :
Le secteur économique est aujourd’hui dépendant de développement du numérique. Les services, les usages, la technologie se diffuse à grande vitesse dans l’ensemble de notre société, faisant du numérique un moteur essentiel du développement économique du pays.
Le secteur numérique est donc porteur de progrès pour l’ensemble des acteurs de la société. La nécessaire transformation des organisations vers le numérique pose la question des compétences et de la capacité des entreprises à recruter et fidéliser des collaborateurs. Or, peu de femmes se tournent vers les métiers de l’industrie numérique qui reste majoritairement un secteur masculin.
Les femmes représentent 48% de la population active et seulement 10% des cadres et 20% des ingénieurs dans les métiers de l’IT.
Ce que propose le collectif et sa gouvernance :
- Proposer au Premier Ministre que la féminisation des métiers du numérique devienne la grande cause nationale 2018
- Lancer et fédérer les initiatives pour pouvoir agir conjointement à tous les niveaux des pouvoirs publics, grand public, enseignement, formation, entreprises et media.
Le dossier est porté par un collectif étendu de 22 associations dont Cyberelles est très fière de faire partie.